Copenhague / univers visuel

Crédits photos : L’Oeil de Paco

L’Espace scénique peut être vu aussi bien comme une évocation de la demeure des Bohr à Copenhague hantée par les fantômes des personnages ou comme une construction mentale représentant le débat intérieur et les souvenirs, ou tout simplement comme la réalité première du plateau de théâtre.
L’Espace que nous avons choisi est donc simple : une table en verre et métal et quatre chaises, inspirées du mobilier Bauhaus, mobilier à la fois intemporel et contemporain du renouveau scientifique des années 20.

« Étrange journal, la mémoire… » (Bohr, acte 1)


Au fond un tableau noir, comme suspendu, et qui servira de tableau d’écriture à la craie dans l’acte II.
Du brouillard aussi, et de la lumière qui va nous guider tout le long du spectacle dans les pérégrinations des personnages dans l’Espace et le Temps.
Lumière qui est un sujet même du spectacle, à la fois premier objet d’étude scientifique ayant mené aux grandes révélations de la physique quantique et visée des personnages qui mènent l’enquête et cherchent « à faire la lumière » sur eux-mêmes.
Des lampes de poches scrutant le brouillard et faisant émerger l’espace et les personnages, c’est ainsi que débute le spectacle….